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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 21:44

ballon d'or   XAVI-HERNANDEZ.jpg

 

Pour clore ce bilan sur la XIXème coupe du monde, je vous propose d’arrêter dès aujourd’hui l’identité du prochain Ballon d’Or…

Pour mémoire, les neuf autres volets de cette grande « rétro », que vous pouvez retrouver et commenter dans la liste complète d‘articles, étaient les suivants :

 

1 -  « Spaindermen II » : la consécration

http://humeurdefoot.over-blog.com/article-bilan-de-la-xixeme-coupe-du-monde-1-10-54535382.html

2 -  Arbitrage : état d’urgence pour la FIFA

http://humeurdefoot.over-blog.com/article-bilan-de-la-xixeme-coupe-du-monde-2-10-54609002.html

3 - La Tragédie Bleue

http://humeurdefoot.over-blog.com/article-la-tragedie-bleue-bilan-de-la-xixeme-coupe-du-monde-3-10-54672142.html

4 - Objectif 2012 pour la Mannschaft

http://humeurdefoot.over-blog.com/article-objectif-2012-pour-la-mannschaft-bilan-de-la-xixeme-coupe-du-monde-4-10-54729551.html

5 - Maradona gâche (presque) sans reproche

http://humeurdefoot.over-blog.com/article-maradona-gache-presque-sans-reproche-bilan-de-la-xixeme-coupe-du-monde-5-10-54759680.html

6 - « Oranje » amère

http://humeurdefoot.over-blog.com/article-oranje-amere-bilan-de-la-xixeme-coupe-du-monde-6-10-54798651.html

7 - Des « Gros » tout mous

http://humeurdefoot.over-blog.com/article-des-gros-tout-mous-bilan-de-la-xixeme-coupe-du-monde-7-10-54888139.html

8 - Afrique : un sentiment d’inachevé

http://humeurdefoot.over-blog.com/article-afrique-un-sentiment-d-inacheve-bilan-de-la-xixeme-coupe-du-monde-8-10-54941469.html

9 - L’Europe garde la main jusqu’en 2014

http://humeurdefoot.over-blog.com/article-l-europe-garde-la-main-jusqu-en-2014-bilan-de-la-xixeme-coupe-du-monde-9-10-54983699.html

 

 

L'affaire est passée presque inaperçue. Le 5 juillet dernier, à Johannesburg, le président de la FIFA, "Sepp" Blatter, annonçait en compagnie de Marie-Odile Amaury, présidente du groupe Amaury, qui édite le célèbre bi-hebdomadaire France-Football, la signature d'une convention unifiant les deux trophées qui récompensent chaque année le meilleur joueur de la planète : le Ballon d'Or pour le journal français et le Trophée du meilleur footballeur de l'année pour la FIFA.  

 

Soyons clairs : vu de France, la vente de l'appellation "Ballon d'Or" à la FIFA peut être perçue comme une mini-révolution flatteuse. En réalité, il s'agit surtout du jackpot décroché par la FIFA, qui « récupère » dans son escarcelle l’attribution de la récompense individuelle la plus prisée pour un footballeur : le Ballon d'Or France Football, bien plus illustre que son "concurrent", par ailleurs de 35 ans son cadet. Mais on ne doutera pas un instant que la société Amaury a dû y trouver son compte…

 

Si la coutume est respectée, le lauréat aura forcément brillé lors de cette Coupe du monde. Les années paires, la sélection vainqueur de l’Euro ou du Mondial se trouve souvent récompensée. Et celui qui en portait le brassard de capitaine multiplie ses chances d'être l'heureux élu. C’est ainsi que Fabio Cannavaro fut sacré en 2006. Personne n’envisage pourtant un instant que le défenseur italien était alors le meilleur joueur de la planète…

 

Mais comme on voit mal Iker Casillas succéder à Yachine près de 40 ans après ce qui reste l’unique consécration d’un gardien de but dans les annales de ce prestigieux trophée, il faut chercher ailleurs qui sera le premier "Ballon d'Or FIFA" de l'histoire...

 

  

Diego Ma’ met Diego Mi’ hors course

 MILITO.jpg

 

                 A l’aube de la Coupe du monde, juste avant que tous les prétendants au Ballon d’Or n’en décousent dans l'étape la plus longue de cette course de 12 mois, c’est un argentin qui portait le maillot jaune : Diego Milito.

Irrésistible au printemps, l'attaquant de l’Inter Milan marchait alors sur l’eau, enfilant les buts comme des perles et permettant à son club d’empiler les titres.

Unique buteur en finale de la Coupe d’Italie (victoire 1-0 contre l’AS Roma) et décisif dans les dernières journées du Calcio (22 buts au total, 2ème meilleur total), Milito s’est également chargé personnellement de sceller le sort de la finale de la Ligue des Champions, en inscrivant un doublé contre le Bayern Munich (score final 2-0), offrant ainsi aux Nerazzurri un fabuleux triplé et à Mourinho une virginité éternelle en Lombardie.

 

Du coup, on cherche encore à l’infini les raisons qui ont conduit Diego Maradona à visser sur le banc des remplaçants l'attaquant du moment le plus en forme de la planète.

Qu’il lui ait préféré pour des raisons tactiques Higuaín et Tévez, soit (et cela reste encore très discutable), mais de là à ne pas l’utiliser quand son équipe était en difficulté, comme ce fut rapidement le cas contre l’Allemagne en quarts de finale (défaite 0-4), on frôle la faute professionnelle (Maradona gâche (presque) sans reproche (Bilan de la XIXème Coupe du monde: 5/10) ). 

De sorte que cette coupe du monde se sera limitée pour Diego Milito à 80 minutes pendant le match des « coiffeurs » contre la Grèce (l’Albiceleste était d’ores et déjà qualifiée après les deux premiers matchs de poule), sans oublier 10 petites minutes contre le Nigéria. Trop peu, bien évidemment, pour marquer les esprits, dans la compétition la plus importante de l’année.

Quoiqu’il arrive maintenant, le retard est trop conséquent ; Milito ne remportera pas le Ballon d’Or en fin d’année, c’est une certitude.

 

  

Robben était si près... 

 ROBBEN.jpg

 

            Un pied. Sa vie de footballeur et bien plus encore s’est jouée sur le bout d'un pied. Celui d’Iker Casillas, le capitaine et portier espagnol, auteur d’un arrêt réflexe exceptionnel, à la 63ème minute de la grande finale.

A ce moment-là, l’Espagne et les Pays-Bas étaient encore dos à dos et le meilleur joueur hollandais de la soirée avait faussé compagnie à Puyol et Piqué dans l’axe jusque-là parfaitement hermétique de la défense espagnole. On connaît la suite…

 

Artisan du doublé Coupe-Championnat du Bayern Munich, Arjen Robben, déjà finaliste malheureux de la Ligue des Champions, a dû finalement regarder de la pelouse, pour la seconde fois en moins de deux mois, les autres soulever les deux plus beaux et prestigieux trophées offerts sur la planète foot.

C’est évidemment terriblement cruel pour l’attaquant néerlandais, un gaucher merveilleux dont le pied fort doit aussi savoir peindre et jouer du piano.

 

Mais en même temps, la place pour le hasard n’existe pas au plus haut niveau. Ce soupçon de réussite en moins, attribué souvent niaisement à la chance, n’a le plus souvent pas d’autre explication que celle liée au facteur humain.

Robben aurait concrétisé cette occasion 100 fois sur 100 à l’entraînement, et peut-être même en Bundesliga. Mais à la seconde d’exécuter Casillas et d’entrer dans l’Histoire par la plus grande des portes, il s’est légèrement crispé et a offert à sa victime une chance de s’en sortir.

 

 C’est l’éternelle histoire, celle qui fait le charme unique de ce sport, qui légitime son universalité et qui rend sa dramaturgie merveilleuse : l’incertitude liée à l’émotion imperceptible du sportif de haut niveau, dévêtu subitement de son costume de mécanique de précision. Celle-là même qui a saisi dans deux penaltys brûlants Cardozo avec le Paraguay (toujours contre l’Espagne) et Gyan avec le Ghana face à l’Uruguay. Celle qui fait pencher le destin du bon ou du mauvais côté et qui vous transforme un grand joueur en héros national.

 

Robben ne rejoindra donc pas ses compatriotes Johan Cruijff et Marco Van Basten (trois Ballons d’Or chacun…) au Panthéon du football. Tout du moins pas cette année. Les nostalgiques de ces deux génies ne trouveront pas, sans doute, la chose si illogique que ça…

 

 

Sneijder fera un beau second 

 SNEIJDER.jpg

 

La réussite a ses limites. Il est aujourd'hui acquis que Wesley Sneijder est un très grand joueur. Mais il n’a pas encore tout à fait la carrure du meilleur joueur de la planète.

 

Au vu de ses résultats sur l’ensemble de la saison, il ne sera pourtant pas loin du compte. Auteur, à l’instar de Milito, d’un fabuleux triplé avec l’Inter Milan, le meneur de jeu néerlandais a échoué à quatre minutes des tirs au but pour un incroyable quadruplé qui, pour le coup, aurait réglé l’affaire sans discussion, même au café du commerce.

 

Individuellement, le milieu offensif hollandais a rayonné au printemps avec les Nerazzurri et, sur sa lancée, a effectué une bonne Coupe du monde, marquée par son influence grandissante dans le jeu des "Oranje".

Sa performance la plus notable restera son apport déterminant dans l'élimination du Brésil en quart-de-finale (centre « décisif » sur le c.s.c. de Melo et but de la victoire). Cependant, sa part dans ce succès ne doit pas faire oublier que la Seleção s’est quasiment éliminée toute seule (Des Gros tout mous (Bilan de la XIXème Coupe du monde: 7/10) ).

 

De sorte qu'il flotte comme un parfum d'euphorie autour des performances de Sneijder, ce que lui-même a honnêtement reconnu. Or, l'état de grâce, comme le hasard, ne dure jamais très longtemps dans le football...

D'ailleurs, et c'est le plus embêtant dans sa quête du Ballon d'Or, Sneijder n’a pas été décisif lors des grandes finales, que ce soit en Ligue des Champions où un Milito exceptionnel lui a volé la vedette, mais aussi et surtout contre l’Espagne, ce 11 juillet au Soccer City de Johannesburg, où chacun se souviendra plutôt à l’heure des comptes de sa très laide obstruction sur Sergio Busquets, impunie par un arbitre anglais dépassé (Arbitrage: état d'urgence pour la FIFA (Bilan de la XIXème Coupe du monde: 2/10) et « Oranje » amère (Bilan de la XIXème Coupe du monde: 6/10) ).

 

  

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Schweinie et Forlán à la lutte pour le podium

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Ils se sont disputés la troisième place dans la finale en bois. Celle dont on n’a toujours pas compris le sens. Faut-il être stupidement cruel pour exiger de deux équipes nationales, vaincues au pied de la majestueuse finale, de remettre le couvert trois jours plus tard dans un match qui ne sert à rien ?

Il n’est d’ailleurs pas anodin de noter que Bastian Schweinsteiger et Diego Forlán ont réalisé ce soir-là leur moins bon match de la compétition. On insiste : le moins bon et non le plus mauvais. Car ces deux joueurs furent probablement les deux meilleurs joueurs de la compétition.

 

On ne reviendra pas ici sur la dimension prise par Schweinie au sen de la Mannschaft, déjà détaillée par ailleurs (Objectif 2012 pour la « Mannschaft » (Bilan de la XIXème Coupe du monde: 4/10) ). Mais on rappellera quand même son énorme bilan sur la saison 2009-2010 : doublé coupe-championnat en Allemagne, finaliste de la Ligue des Champions et troisième de la Coupe du monde.

 

En ce qui concerne Forlán, la cote séduction pourrait jouer un rôle au moment où les notateurs rendront leur verdict. L’attaquant uruguayen, magnifique de talent et de combativité, a su tirer à lui tout seul son équipe vers les sommets, ce qui représente en soi, déjà, une performance immense, permettant ainsi à l'Uruguay de rappeler au monde que deux étoiles ornent son maillot.

 

Buteur d’exception, dans la grande tradition des attaquants racés sud-américains, Diego Forlán présente cepedant le désavantage énorme de ne pas jouer dans le bon club de Madrid. L’Atlético ne sera jamais le Réal, en Castille et dans le monde entier.

 

Cela dit, à la différence de son rival, humilié plein de morgue par l’Olympique Lyonnais, l’Atlético de Madrid a brillé cette saison, tous les jeudis, aux quatre coins de l’Europe proposés par la très exotique Ligue Europa. Le club espagnol est même allé au bout de cette compétition pour en devenir le premier vainqueur (victoire 2-1 contre Fulham). Et devinez qui marqua les deux buts de l’Atlético ?...  

 

De sorte que la troisième place glanée par Schweinie et la Mannschaft aux dépens de Forlán et la Celeste devrait rester anecdotique à plus d'un titre. Comme un symbole, d'ailleurs, l'uruguayen s'est vu décerner par la FIFA le titre très honorifique de meilleur footballeur de cette Coupe du monde, une première pour un joueur n'ayant pas participé à la grande finale depuis la météorite "Toto" Squillaci en 1990.

 

 

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Xavi plutôt qu’Iniesta

 INIESTA-ESPAGNE-copie-1.jpg

 

               Au surlendemain du triomphe de la Roja, le quotidien L’Equipe prédisait l’attribution du prochain Ballon d’Or à Iniesta, buteur décisif à la 116ème minute de la finale contre les Pays-Bas. C’est pourtant son binôme de toujours, Xavi Hernández, qui devrait rafler la mise…

 

Tous les amoureux du jeu proposé par le Barça savent bien que l’influence de Xavi sur l’équipe catalane n’a pas d’égal, Messi compris. Lorsque l’attaquant argentin n’est pas là, le Barça tousse mais s’en sort. Lorsque Xavi n’est pas là ou lorsque son adversaire parvient à le museler, c’est une autre histoire.

Pour l’instant, un seul a trouvé la recette : José Mourinho. Le technicien portugais a réussi son pari cette année en Ligue des champions avec l’Inter Milan, après une double confrontation étouffante en demi-finale (Barça éliminé 1-3 / 1-0).  Xavi n’y a pas eu son rendement habituel, c’était sans doute la clé du succès, même si tous les moyens utilisés par l’équipe italienne pour y parvenir n’étaient pas les plus vertueux…

 

Sans faire offense à Iniesta, supérieur pour sa part dans la capacité d’éliminer et de franchir la ligne arrière adverse, son influence dans le jeu de son équipe est inférieure à celle de Xavi. Cela devrait normalement suffire à faire la différence au moment de les départager.

 

Xavi Hernández n’a pas appris ce qui distingue les grands joueurs des très grands, il est né avec : voir avant tous les autres. Petit, il devait regarder Guardiola réciter le football de Cruijff avec admiration. Il a aujourd’hui largement dépassé son aîné, devenu par ailleurs son entraîneur au Barça.

Car la grande force de Xavi est d’avoir réussi à transposer en équipe nationale ce qu’il réalise en club. La qualité du jeu proposé par la Roja, analysé longuement par ailleurs ("Spaindermen II": la consécration (Bilan de la XIXème Coupe du monde: 1/10) ), lui doit énormément.

 

Bien sûr, il ne possède pas dans son bagage technique les dribbles déroutants de Messi, Iniesta ou Robben. Mais sa vision du jeu et sa rapidité d’exécution dans la passe sont uniques au monde.

Champion du Monde, Champion d’Espagne, il mérite le titre individuel suprême.

 

 

Pour conclure, et parce qu’il faut espérer que le passage de témoin du bi-hebdomadaire français à la FIFA ne dénaturera pas les critères-clé  d’attribution de ce prestigieux trophée (le talent, le comportement et l’influence du joueur sur le jeu de son équipe, auxquels s’ajoute un critère fondamental : la prise en compte des titres glanés dans l’année), prédisons que Xavi Hernández trouvera à l'heure des voeux, au pied de son sapin, le premier Ballon d’Or FIFA France Football de l’histoire.

Derrière lui suivra Sneijder puis dans un ordre incertain Forlán, Robben, Iniesta et Schweinsteiger. Mais comme d’habitude avec les récompenses individuelles, on ne se souviendra que du gagnant…

 

Charelca

charelca@live.fr

 

Pronostiquez-vous aussi le prochain Ballon d’Or en postant un commentaire à cet article !

 

 

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commentaires

P
<br /> Salut à tous,<br /> <br /> Qui, peu importe !<br /> <br /> L'ordre, peu importe !<br /> <br /> J'espère simplement que l'on entendra pas parler de dopage dans le foot, à l'instar de ce qui se passe actuellement en Espagne :<br /> <br /> http://www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/22/722725/nouveau_scandale_de_dopage_en_espagne.shtml<br /> <br /> Y en a marre des tricheurs !<br /> <br /> Na !<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> ben justement... cf. dernier paragraphe du billet "Tsunami au Camp Nou".<br /> <br /> <br /> Cela dit, j'espère toujours que que mes craintes soient futiles.<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> le trio final : xavi,iniesta et messi.Reponse le 10 janvier 2011!!<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bienvenue "fc barcelone" !  <br /> <br /> <br /> <br />
+
<br /> XAVI ?????<br /> <br /> Avez vous vu la même finale de cm que moi<br /> <br /> certainement pas<br /> <br /> le BO 2010 sera INIESTA sans aucun doute<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> Ces 2 nains sont des "grands" joueurs; cela va se jouer dans un "mouchoir de poche"! Mais je vois quand même Xavi d'une "courte" tête!<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Xavi et Iniesta sont très proches, difficiles à départager. Je les verrais bien 1 et 2 dans un mouchoir de poche. Dans quel ordre ?<br /> Pour le 3ème, Robben devrait être là. 2 finales perdues, ce n'est pas si mal pour une saison, même s'il doit être très déçu.<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> Le ballon d'or pffff j'sais pas (pas assez douée) mais le blog d'or c'est sûr c'est HDF!!!!!Bisous<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> merci je suis flatté...<br /> <br /> <br /> <br />

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  • Charelca, bientôt quadra, amoureux du foot et de sa dramaturgie unique. Enfant de Séville, fan de Platoche, il n'y a qu'une place pour un club dans mon coeur. En revanche, l'esprit est ouvert pour accueillir avec bonheur tous les passionnés.
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