J’ai bien fait d’attendre… Nul doute qu’en ouvrant le concours de pronostics dès la fin août, le PSG aurait raflé 90% des suffrages. Aujourd’hui, rien n’est moins sûr…
Petit rappel du but et des règles du jeu, avant quelques indications…
Au fait, Burkho, si tu pouvais laisser d’autres parieurs gagner le jeu pour une fois, j’apprécierais…
But du jeu : trouver le quinté gagnant, les trois équipes reléguées et le meilleur buteur de Ligue 1 pour la saison 2014-2015.
Echéance : le dimanche 19 octobre à minuit, juste après la clôture de la dixième journée du championnat. Important : chaque joueur peut modifier en tout ou partie son pronostic jusqu’à cette date !
Le Gagnant : il s’agira du joueur ayant marqué le plus de points après application du barème suivant (modifié par rapport à la saison dernière) :
• 10 points par club cité dans le quinté gagnant, figurant à l’une des 5 premières places à l’issue de la saison
• 6 points par club cité parmi les relégués figurant à l’une des trois dernières places
• 5 points pour avoir trouvé le meilleur buteur du championnat
• bonus de 7 points pour avoir trouvé le champion de France
• bonus de 4 points pour avoir trouvé le 2ème du championnat
• bonus de 3 points pour avoir trouvé le 3ème du championnat
• bonus de 2 points pour avoir trouvé le 4ème du championnat
• bonus d’1 point pour avoir trouvé le 5ème du championnat
Question subsidiaire (afin de départager les éventuels ex-æquo) :
Quel sera le total de buts marqués par le meilleur buteur du championnat ?
Pour s’inscrire : il suffit d’envoyer un commentaire à cet article, en cliquant sur le lien au bas de cet article intitulé « Commenter cet article », en reprenant le canevas suivant :
• Quinté gagnant
- 1er : _X_
- 2ème : _X_
- 3ème : _X_
- 4ème : _X_
- 5ème : _X_
• Clubs relégués
- _X_
- _X_
- _X_
• Meilleur buteur : _X_
• Question subsidiaire : _X_ buts
C’est parti, vous pouvez envoyer votre pronostic !
En attendant, comme promis, voici mon ressenti au 1/4 du championnat…
Marseille, une histoire de « fou »
Avec le même effectif que l’an passé, moins son meilleur joueur (Valbuena), voilà pourtant l’OM lancé sur une grande saison ! Au bout, un improbable 10ème titre pour rejoindre la légende verte. Devancer Paris ? Compliqué, mais pas si loco que ça…
Marseille est déchargé des joutes européennes, possède un Entraineur (la majuscule n’est pas innocente), un Tacticien (tiens, encore une majuscule), un guide Charismatique quoi (vous avez compris, là ?...)
En face, Paqataris est saisi d’un phénomène bien connu : ses stars, ou prétendues telles (64 M€ pour Cavani, quelle escroquerie !), sont déjà rassasiées du titre national offert par un championnat de seconde zone, sans relief, et où 80% des rencontres endorment les insomniaques les plus gravement atteints (je sais de quoi je parle).
Obnubilés par la quête improbable de la LDC, ils en oublient week-end après week-end la motivation indispensable pour écarter des équipes moyennes, voire médiocres, mais surmotivées. Et je n’évoque même pas David Luis (et son modeste transfert à 50 millions…), repu (encore écœuré de « sa » coupe du monde ?) avant même d’avoir participé à un premier banquet…
Un seul club dans l’histoire du championnat de France a su éradiquer ce mal, étalant son règne d’un septennat, mais ce n’est pas le sujet…
En fait, Marseille peut rêver d’humilier la capitale si le PSG passe la phase de poules de la LDC. A défaut (tout se jouera lors de PSG-Ajax), les parisiens auront probablement assez de temps et de marge sur leurs adversaires domestiques pour décrocher un troisième titre consécutif.
En revanche, si Paris lorgne encore sur le printemps européen en fin d’année, et si Gignac, Payet et les autres métamorphosés de la Commanderie restent les pieds dans la prise, attention, la comète Bielsa va provoquer un séisme au Parc des cheikhs… des chèques… des Princes pardon.
SaintéLyon, la course à handicaps
Pour compléter le podium, cinq, voire six équipes vont se tirer la bourre : Monaco, Lille, Bordeaux, Lyon, Saint-Etienne, plus une traditionnelle surprise (Toulouse ?).
Les monégasques gardent encore ma préférence. Certains joueurs sont pétris de talent (Ferreira Carrasco, Kondogbia, Kurzawa…) mais leur jeunesse et l’influx laissé en LDC vont leur coûter (leur coûtent déjà) cher.
La troisième place semble donc bien ouverte. Lille et Saint-Etienne avaient bien démarré, mais deux semaines à trois matchs pour jouer l’Europa League les ont déjà ramenés à la réalité.
Du coup, l’OL, où les infirmiers sont paraît-il en pleine dépression depuis quelques semaines, se met à rêver. Sauvés d’une saison catastrophe grâce aux non transferts de Gonalons et Lacazette (le meilleur mercato d’Aulas depuis 10 ans), voilà les jeunes de Tola Vologe libérés.
Le deuxième club européen le plus prolifique dans la formation de joueurs professionnels évoluant dans les principaux championnats européens (juste derrière la Masia de Barcelone) peut maintenant s’exprimer.
Reste à résister à l’hiver, après avoir résisté aux turbulences d’un début de championnat migraineux (7 points perdus contre Toulouse, Lens et Metz). C’est là que l’expérience d’un grand club prend toute sa dimension. Tout autant que quand son président et son entraineur prennent à leur compte les mauvais choix d’une préparation physique dévastatrice.
Tout près de là, les stéphanois possèdent de vraies certitudes et vise désormais plus la troisième place que l’objectif simplet de devancer l’ennemi régional. Son jeu est très bien huilé (quelle première mi-temps contre Bordeaux !) et le groupe est un des plus expérimentés de la Ligue 1.
Finalement, on peut tenir pour l’ASSE le même raisonnement que pour le PSG : plus vite elle sera éliminée des matchs du jeudi soir, plus vite elle deviendra favorite pour la dernière place du podium.
Car le sud-ouest va jouer sa chance à fond : Bordeaux et Toulouse ne sont pas des modèles de régularité, mais ils semblent accompagnés d’une certaine réussite, celle qui rapporte les points sur un détail et qui font la petite différence en fin de saison…
Reste Lille, l’équipe soporifique par excellence. Lille et ses 9 défenseurs, son gardien-aimant et son Origi seul devant (remplacé parfois par Nolan Roux, parce que c’est bien connu, aligner deux attaquants dans la même équipe, c’est terriblement dangereux).
Lille et son entraineur encore plus canin que ses propres joueurs (lui aboie en permanence). Alors qu’un Dogue, c’est bien connu, Seydoux comme tout… (warf warf warf…)
- Charelca -