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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 18:58

 

Malade depuis deux ans, à l’agonie depuis plusieurs mois, le Roi Lyon s’est éteint, hier soir, à Nicosie. L’Olympique lyonnais ne poussera donc pas l’escroquerie jusqu’à intégrer le « grand huit européen » cette année. Il s’en est fallu de peu, tant son adversaire, au budget huit fois inférieur, était à sa portée. Mais le duo Aulas-Lacombe, Garde, son staff et l’équipe lyonnaise la plus faible depuis quinze ans ont finalement connu la débâcle. De celles qui marquent à jamais...    

 

 

Le Roi Lyon est né en Europe un soir d’automne 1995, à Rome. C’est d’ailleurs avec ce titre à sa « Une » que l’Equipe salua l’exploit de Florian Maurice, Eric Roy et leurs copains, au Stadio Olympico, quand l’OL sortit en seizièmes de finale de la Coupe de l’UEFA la Lazio de Rome de Signori, Boksic et Nesta, alors leader du Calcio après avoir détruit quelques jours plus tôt la Juventus 4-0.

 

Ce roi a grandi, puis régné presque une décennie sur ses pénates hexagonales, tutoyant même deux années, mais finalement d’encore assez loin, le sommet continental, et sauvant surtout à lui tout seul les deuxième et troisième tickets offerts au football français en Ligue des Champions.

 

Durant ce règne, devant toute l’Europe, il a dévoré tout cru deux années de suite le Real Madrid des Galactiques à Gerland, assommé le Bayern Munich en poule l’année du dernier sacre continental des bavarois, étrillé le Werder de Brème 7 à 2 dans une symphonie de football parfaitement achevée. Et tant d’autres exploits encore.

 

C’était le temps où le roi était si sûr de sa force qu’il fêtait son 5ème titre national avec la crinière peinte en rouge, dansant sur la gueule de sa voisine la panthère noire à Gerland, ou s’amusait au Parc des Princes encore plein du champagne bu dans la nuit qui avait précédé l’officialisation précoce de son 6ème sacre.

 

Mais le roi a vieilli. Il s’est égaré. Et s’il a su toujours rester digne, il a fini par capituler. Les jeunes loups parigo-qataris ne lui laisseront rien. L’Europe encore moins. Le Roi Lyon est mort. Vive le Roi Lyon !

 

La débâcle de Nicosie

 

Débâcle ! Le mot n’est pas trop fort, même après une courte défaite, même pour une élimination aux tirs aux buts.

 

Cet affreux match, indigne du printemps de la ligue des champions (vous me direz, nous sommes encore en hiver…), a cristallisé tout ce qui fait que l’Olympique lyonnais aujourd’hui ne fait plus peur à personne, s’inclinant piteusement tour à tour face à Caen, à Nancy… ou à Nicosie.

 

Cette équipe joue sans âme, avec deux talents en tout et pour tout qui ont fini, lassés, par rejoindre la nullité ambiante. C’est comme si Lloris et Lisandro avaient épuisé toute leur énergie, toute leur envie, tout leur talent, dans cette lutte permanente et vaine de tirer vers le haut leurs obscurs coéquipiers. Ils sont devenus médiocres et inutiles.

 

Cissokho et Briand ne sont pas des joueurs de football. Ce sont des coureurs à pied, dont le niveau technique ferait à peine rougir quelques bons joueurs de district. Cris et Kallstrom disputent chaque rencontre à la vitesse de leur prochain jubilé. Et malgré ça, il leur arrive encore parfois d’être les meilleurs…

 

C’est dire le niveau général. Techniquement, le constat est pathétique et trop ridicule pour être vrai. Des passes à cinq mètres qui finissent en touche, des dégagements à l’emporte-pièce « dévissés » une fois sur deux, des touches ratées comme chez les pré-débutants… Minable, honteux.

 

Et le pire, dans tout ça, c’est que les joueurs semblent à peine touchés. Presque non concernés pour la plupart d’entre eux. C’est le plus insupportable. Et la principale cause du désamour qui est en train de naître.  

 

Garde, la fin de l’état de grâce

 

Les quadras qui supportent Lyon depuis longtemps versèrent tous une petite larme lorsque Rémi Garde, capitaine emblématique d’une équipe à la jeunesse triomphante, décida de quitter l’OL pour Strasbourg. Son retour à Lyon après sa carrière de joueur fut une grande joie, sa prise de fonctions comme entraineur une évidence pour beaucoup.

 

Malheureusement, cette première expérience à la tête d’une équipe professionnelle est un échec. Cuisant. Son coaching est souvent très discutable, ses choix de départ parfois totalement incompréhensibles. Briand et Cissokho sont titulaires depuis le début de saison : c’est une hérésie. Il faut être aveugle pour ne pas  se rendre compte que l’OL joue la plupart du temps à 9.

 

Qu’il lance les jeunes ! Ils ne feront pas pire, c’est une certitude ! Ils apporteront au moins leur enthousiasme, leur fraîcheur, leur envie. Qu’il se souvienne, Rémi, que son alter ego de la charnière centrale qui propulsa l’OL en Ligue 1, Bruno N’Gotty, démarra en pros à 16 ans.

 

Sans aller jusqu’à cette précocité, qu’il regarde vers le bas. C’est son seul salut. L’état de grâce est passé. Samedi soir, lorsque les Dogues lillois auront piétiné la carcasse du Roi Lyon encore chaude, il rentrera dans l’infernal engrenage de l’entraineur critiqué de toutes parts et dont les jours sont comptés. Comme avant lui Alain Perrin et surtout Claude Puel.

 

Aulas-Lacombe, le retour du Muppets Show

 

A les voir, tous les deux, hier soir dans la tribune, dans un mimétisme souvent saisissant, j’ai bizarrement cru revoir les deux papys du Muppets Show…

 

Des déclarations malheureuses et déplacées aux analyses grotesques, le duo qui a joué le premier rôle dans la fabuleuse histoire récente de l’Olympique lyonnais, semble désormais manqué clairement de discernement.

 

Ils ont vieilli, ces deux vieux lions. Légitimement aveuglé par la quête de la ligue des champions, Aulas a multiplié depuis cinq ans les erreurs de recrutement, dilapidant son trésor dans des investissements dispendieux abracadabrantesques. Cissokho 15 millions ! Keita 18 millions (alors que Loïc Rémy attendait son heure). Pour ne citer que deux exemples d’une interminable série.

 

Et demain le Stade des Lumières. 60000 personnes attendues… Mais pour y voir qui ? Cette pauvre équipe ? Aulas doit prendre du recul, renouveler ses conseillers et expliquer à Bernard Lacombe qu’il est temps pour ce dernier de faire son pot de départ.

 

En attendant le sien, qu’il doit d’ores et déjà anticiper, le président lyonnais doit foncer au plus vite là où l’oseille pullule : dans le Golfe. Quitte à céder son trône. C’est la triste loi de la jungle du foot. Le Roi Lyon est mort. Vive le Roi Lyon !

 

- Charelca -

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20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 17:06

  

Maintenu par Rémi Garde dans le Onze titulaire contre le Rubin Kazan en dépit d’un match très médiocre contre Ajaccio trois jours plus tôt, Jimmy Briand a, pour certains, rempli son contrat en inscrivant un but capital (le troisième). Pour autant, son match fut plus que quelconque. Un but suffirait donc à tout oublier ?

 

 

            Je ne vais pas y aller par quatre chemins : la prestation de Jimmy Briand mardi soir m’a semblé de bien piètre qualité. On peut me raconter tout ce qu’on veut : vus du stade, ses déplacements, ses gestes techniques sont indignes d’un joueur international. Attention, sa bonne volonté n’est en aucun cas remise en cause, bien au contraire et c’est précisément ce qui lui préserve sans doute encore une place de titulaire. Il a juste perdu totalement sa confiance et cet état psychologique se ressent clairement dans toutes ses actions défensives et offensives.

 

Compte tenu du poids du duo Lisandro-Gomis, la faiblesse de l’apport offensif de Briand porte moins à conséquence que ses errances défensives. Le rôle de piston qu’il occupe nécessite beaucoup d’attention afin d’éviter au latéral adverse d’apporter le danger. Or que d’espaces offerts par Briand à son adversaire direct ! A de multiples reprises, Reveillère s’est trouvé seul contre deux, fragilisant ainsi toute la défense lyonnaise.

 

J’ai déjà écrit ici que je considère les footballeurs professionnels, à l’instar de tous les sportifs de haut niveau, comme des mécaniques de précision, que le manque de confiance peut totalement dérégler. C’est le cas de Briand, dont les approximations balle au pied (à la limite parfois du ridicule) et les fautes de placement répétées (rares à ce niveau) m’ont rappelé d’une certaine manière la souffrance sous le maillot lyonnais de Keita et Piquionne, qui ne sont jamais parvenus à franchir le cap de l’adaptation dans un grand club.

 

Nous n’en sommes pas encore à ce constat pour Briand et c’est franchement tout ce que je ne veux pas lui souhaiter. Car il se bat, avec ses moyens du moment. Or le spectateur pardonne souvent à l’artiste qui a tout donné, quand bien même il rate sa représentation. Surtout si tous ceux qui sont autour compensent ses carences au point de rendre celles-ci presque invisibles pour certains (Jean-Michel Larqué avouait à Briand mardi soir sur RMC qu’il l’avait trouvé « très bon »…)

 

Du coup, sous un certain angle, son but doit être perçu comme une énorme performance. C’est aussi un formidable encouragement (le public, toujours aussi versatile, a scandé son nom à deux reprises mardi soir après l’avoir copieusement sifflé au cours de la rencontre face à Ajaccio) et le gain de quelques semaines de répit. Mais pas plus car pour prétendre à conserver son statut de titulaire, il lui faudra incontestablement hausser son niveau de jeu.

 

Quel que soit le système adopté par Rémi Garde, certains frappent ou s’apprêtent à frapper à la porte. Pjanic, Gourcuff, puis Grenier et Ederson seront prêts à s’excentrer pour intégrer l’équipe. Pied, qui est plus un joueur de couloir, peut aussi émerger, même si son pied gauche obligerait Garde à déplacer Bastos côté droit (l’OL pourrait alors profiter de la frappe du brésilien lorsque celui-ci « piquerait vers l’intérieur »).

 

Et il faudra aussi compter sur Alexandre Lacazette, dont le parcours en coupe du monde des moins de 20 ans fut juste… brillant ! Or dans une équipe en pleine confiance et qui joue bien, les jeunes brillent souvent de mille feux car ils ressentent moins la fameuse pression. Celle-là qui, aujourd’hui, tétanise Jimmy Briand. Puisse son but de la 72ème minute face au Rubin Kazan la chasser. C’est tout le mal que je souhaite à l’ancien rennais.

 

Charelca

charelca@live.fr

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 18:08

 

L’OL version Rémi Garde est transformé, c’est entendu. En revanche, une chose n’a pas encore changé : les lyonnais sont toujours aussi vulnérables sur coups de pied arrêtés. Une sale maladie qui tourne à la psychose…

 

 

            Lyon traine toujours le même virus. Celui d’une incroyable faiblesse sur coup de pieds arrêtés en phase défensive. Garde et son staff n’ont pas encore trouvé le sérum et il y a quelque chose de réellement pathétique dans l’attitude, aujourd’hui, des joueurs lyonnais sur ces phases de jeu. On bouge, on s’agite, sans forcément suivre son marquage, on ne regarde plus le ballon, bref, c’est la panique totale.

 

Même Hugo Lloris, par ailleurs exceptionnel mardi soir sur deux actions en seconde période, n’affiche plus, sur ces moments précis, la même sérénité. Manquant presque d’autorité, il ne sort quasiment plus pour soulager à bon escient sa défense et semble tétanisé comme tous ses partenaires.

 

C’est le souci numéro un à régler désormais pour Rémi Garde. Car mardi, le premier corner du Rubin Kazan fut le bon avec une reprise en demi-volée en plein cœur de la surface… Or ce but aurait pu clairement plomber les chances de qualification lyonnaise. C’est honnêtement ce que j’ai cru sur l’instant et j’ai la faiblesse de penser que je n’étais pas le seul. Par bonheur, les russes n’ont pas su exploiter les autres corners et coup-francs indirects qu’ils se sont créés. Mais à chaque fois ou presque, il y a eu danger…

 

On se souviendra qu’à Nice, lors de la première journée, Anthony Mounier, qui n’est pas exactement un grand gabarit, avait déjà marqué de la tête sur corner. Et que les Aiglons s’étaient procuré toutes leurs actions chaudes sur ces phases arrêtées.

 

Ce mal profond qui habite le jeu de l'OL depuis plus d’un an est difficile à expliquer. Les lyonnais ne sont pas moins grands que les autres, ne sautent pas moins hauts et ont, paraît-il, beaucoup travaillé ces phases de jeu, notamment la saison dernière. Si le mal persiste, sans doute faut-il y voir aujourd’hui autre chose, peut-être une faiblesse psychologique liée à la répétition des buts accumulés sur ce type d’actions, leur faisant perdre concentration et lucidité. Bon sang ! Allongeons-les donc sur un canapé, qu’ils se libèrent de leurs angoisses !

 

Plus sérieusement, on peut s’interroger par exemple sur l’absence d’un joueur au deuxième poteau sur les corners. Bien sûr, rien n’est obligatoire en la matière, mais quand on est en difficulté dans un secteur, pourquoi ne pas mettre tous les atouts de son côté ? Le but russe, en l’espèce, aurait été évité.

 

Cruelle ironie, en tous cas… L’OL a construit son règne avec pour arme principale les coups-francs diaboliques d’un brésilien à la frappe improbable. Son talon d’Achille lui revient aujourd’hui comme un boomerang. Tiens, une bonne idée ça, pour un atelier, le boomerang…

 

Charelca

charelca@live.fr

 

A SUIVRE :

Demain : Briand, le but du répit ?

 

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 18:53

 

Les observateurs sont unanimes : l’Olympique Lyonnais est transfiguré. « Enthousiasme », « jeu entièrement tourné vers l’attaque », les compliments pleuvent déjà.

L’effectif étant resté quasiment inchangé cet été, c’est Rémi Garde qui, avec son système en 4-4-2, apparait comme le grand artisan de ce premier succès…

 

 

C’est sûrement encore tôt pour le dire et encore plus pour l’entendre de la bouche de Rémi Garde. Mais c’est une évidence : l’OL joue bien et mille fois mieux, diront les moqueurs, que ces trois dernières saisons. En même temps, pour être tout à fait objectif, ce n’était pas trop difficile…

 

Bref, voilà l’OL installé dans un 4-4-2, taillé sur mesure pour le duo Lisandro-Gomis, dont l’association en attaque était réclamée dans le Rhône depuis deux ans. Si ce binôme fonctionne, le système ne bougera pas, c’est une certitude. Or sa progression est assez fulgurante…

 

Commençons par Lisandro : contrairement au match de samedi dernier face à Ajaccio, l’argentin a « décroché » beaucoup « moins bas » face au Rubin Kazan, évitant de s’épuiser jusqu’au rond central. Comme par magie, il s’est trouvé d’ailleurs à l’origine des deux premiers buts lyonnais mardi soir, précisément après avoir sollicité le ballon à une trentaine de mètres (sur le premier but) et une vingtaine (sur le second) des buts adverses. Brassard au bras, Lisandro est en pleine bourre, motivé comme jamais et il diffuse ses ondes positives sur tous ses partenaires, Gomis en tête.

 

Le but égalisateur de Gomis, magnifique de spontanéité (le centre de Bastos est également somptueux), montre que la confiance de l’attaquant international est de retour. La confiance générant souvent, c’est bien connu, la réussite, les lyonnais apprécieront à sa juste valeur le deuxième but provoqué par Gomis, cadeau béni des cieux, ceux-là même qui, trois jours plus tôt avaient aimantés les poteaux ajacciens.

 

Autour de ce duo, chacun devrait se bonifier. Bastos, très bon mardi, est capable de grandes choses, chacun en est convaincu. Mais tout le monde a aussi bien compris que c’était quand il voulait… C’est assez insupportable et il n’est pas sûr du tout que Garde tolère cette inconstance bien longtemps…

 

Même constat pour Jimmy Briand, pathétique samedi dernier et encore globalement mauvais mardi soir. Pourtant, juste après le match, j’entendais Jean-Michel Larqué lui avouer sur RMC qu’il l’avait trouvé « très bon ». Si si… J’ai failli perdre le contrôle de mon véhicule dis-donc… Soit l’ancien capitaine des Verts a perdu la raison, soit il n’a vu que la 70ème minute du match… Posons plutôt la question à Anthony Réveillère, je pense qu’on va rire… Mais j’y reviendrai samedi.

 

Dans l’axe, Gonalons et Källström ont été nettement meilleurs que trois jours plus tôt. Evidemment, l’équipe russe étant beaucoup plus joueuse que le milieu renforcé d’Ajaccio, l’un et l’autre ont bénéficié d’un peu plus de liberté pour orienter le jeu. De sorte que les bonnes rentrées répétées de Pjanic et le retour programmé de Gourcuff vont rapidement poser un premier casse-tête à Rémi Garde…

 

            En attendant, le jeu est fluide, tourné vers l’avant et plus personne ne s’ennuie en regardant Lyon. Du beau jeu quoi ! Du foot comme on l’aime. Un OL comme je l'aime... 


Charelca

charelca@live.fr

 

A SUIVRE :

- Vendredi : Lyon, la psychose des coups de pied arrêtés

- Samedi : Briand, le but du répit ?

 

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 18:58

 

Dans une rencontre plaisante et très rythmée, un Olympique Lyonnais séduisant et impressionnant physiquement a pris un net avantage sur le Rubin Kazan, dans le tour préliminaire aller de la Ligue des Champions (3-1). Gomis et Briand ont notamment permis aux lyonnais de gommer une entame catastrophique, avec un but encaissé dès la 2ème minute.

Lyon est affamé et joue de mieux en mieux. Il lui reste à régler son hallucinante vulnérabilité sur coups de pied arrêtés…

 

   

Si à chacune de ses sorties, l’OL tire 25 fois au but, cadre plus de la moitié de ses frappes et se crée dix occasions nettes, ses adversaires ont du souci à se faire. Car tous les gardiens de but n’auront pas la réussite insolente d’Ochoa, le portier ajaccien, samedi soir dernier… Epatants physiquement, les lyonnais ont globalement dominé le Rubin Kazan et ont su maintenir, avec intelligence, pendant 90 minutes, cette intensité qu'impose le niveau de Ligue des Champions.

 

Le premier grand eenseignement de cette soirée tient précisément dans la capacité de réaction immédiate des lyonnais. Pour la troisième fois en trois matchs officiels, ils ont été menés. Pour la troisième fois, ils sont revenus à la marque quelques minutes seulement après l’ouverture du score. Cela confirme leur force de caractère, individuelle et collective (déjà relevée toute la saison dernière), mais démontre aussi, et c’est plus nouveau, une certaine forme d’impatience à vouloir faire tourner les affaires de leur côté ; cette même impatience qui peut justifier certaines approximations et inattentions parfois coupables…

 

C’est qu’il a faim ce Lyon et ça se voit. J’ai même senti flotter dans le stade hier soir le parfum d’un désir de revanche… Raillés comme jamais la saison passée (à juste titre quant à la qualité de leur jeu), les joueurs, le staff et les dirigeants lyonnais avaient su faire le dos rond et rester dignes (ce qu’on ne pourra jamais enlever à Claude Puel) en attendant des jours meilleurs, glanant tout de même, au passage, une place sur le podium de Ligue 1.

 

Cette place prend d’ailleurs toute son importance, au lendemain d’un match qui positionne l’OL en ballotage favorable pour rejoindre le gotha européen pour la douzième année consécutive. Car en s’imposant 3 buts à 1, les lyonnais ont sans doute réalisé le plus dur, quand bien même l’expédition en Russie ne sera, c’est sûr, pas de tout repos. Les largesses défensives du Rubin Kazan, dont le jeu s’apparente finalement de près à celui développé par l’OL, offriront aux attaquants lyonnais des occasions. Peut-être pas 25, cette fois, mais en nombre suffisant, espérons-le, pour se mettre à l’abri...


Charelca

charelca@live.fr

 

A SUIVRE :

- Jeudi : Lyon, le retour du beau jeu

- Vendredi : Lyon, la psychose des coups de pied arrêtés 

- Samedi : Briand, le but du répit ?

    

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 23:34

 

 

Tenu en échec ce soir par Ajaccio (1-1), l’Olympique Lyonnais n’a pas su faire fructifier sa victoire initiale à Nice. Rien d’inquiétant, a priori, au regard du scénario du match, où le réalisme corse et quatre poteaux ont privé les lyonnais d’un premier succès à Gerland.

Mais au-delà des statistiques, des enseignements majeurs sont à tirer par Rémi Garde de ces 90 minutes. Dans trois jours, l’OL jouera sa place en Ligue des Champions. Et il n’est clairement pas prêt…

 

 

Après quatre ans passés dans le Gard, me voilà dans le retour dans la région ! Je ne pouvais donc décemment pas rater la première à Gerland de l’OL version Rémi Garde, une forme d’idole de jeunesse, au regard de son talent, son intelligence, son professionnalisme et son influence sur une génération qui a posé les fondations du Lyon d’aujourd’hui.

Merci, Jean-Jacques, de m’avoir invité. C’était un bon moment. Espérons juste que mardi, le résultat rende cette fois le moment TRES bon...

 

 

  • Les fantômes sont toujours là

 

C’est toujours la même histoire. Les lyonnais parleront de malchance, les autres de maladresse. La vérité est au milieu, bien évidemment. On ne tire certes pas quatre fois sur les montants sans un peu de poisse. A l’inverse, ce n’est jamais vraiment un hasard non plus.

 

La dizaine de centimètres qui a manqué aux attaquants lyonnais trouve clairement son explication dans le soupçon de confiance qui leur manque et tarde de retrouver. Certains fantômes rôdent donc toujours dans Gerland et seule la patience de Rémi Garde et des siens fera son œuvre.

 

Car l’état d’esprit est là, l’envie aussi. C’est déjà beaucoup et le temps joue encore pour l’OL. Du moins en championnat, car pour la Ligue des Champions, c’est une autre affaire. Le Rubin Kazan posera, c’est une certitude, bien plus de problèmes dans trois jours aux lyonnais que cette faible équipe ajaccienne, passée pourtant tout près du hold-up parfait.

 

Il aurait fallu pour cela marquer un peu plus tard. En même temps, les ajacciens ne pouvaient pas non plus choisir leur moment pour convertir leur seule occasion du match… C’eût été tout de même très injuste pour les lyonnais, supérieurs dans tous les domaines, mais dont certaines lacunes, vues des tribunes, étaient patentes et peuvent, dans une certaine mesure, justifier ce qui reste, au final, une grosse contre-performance (deux points perdus à domicile contre un promu).

 

 

  • Le désert du milieu

 

Le match de Nice était un leurre. Plutôt satisfaisant dans son ensemble en ouverture du championnat, le quatuor Briand-Gonalons-Källström-Bastos, reconduit intégralement et présent sur la pelouse 63 minutes, est en effet passé, cette fois, complètement au travers.

 

Dans l’axe, Gonalons et Kallstrom ont été incapables de construire le jeu, perdant un nombre incalculable de ballons dès lors qu’il s’agissait de jouer vers l’avant. Ce n’est pas exactement une surprise pour Gonalons, pur récupérateur, beaucoup plus pour le suédois, lourd et maladroit, remplacé presque tardivement par Pjanic, dont l’entrée a immédiatement apporté une fluidité au jeu lyonnais dans les 40 derniers mètres.

 

Sur les côtés, c’était pire. A gauche, Bastos n’a rien apporté, ne débordant pas une seule fois son adversaire direct de la partie ! Et que dire de son massacre des coups de pied arrêtés, corners et coup-francs réunis…

 

Sur la droite, on a frôlé ridicule. Je n’ai rien contre Jimmy Briand, vraiment rien, mais quelle parodie de match… Après un bon début, il a subitement disparu, incapable d’exécuter les gestes techniques les plus élémentaires. Pour moi, il n’a clairement pas sa place, aujourd’hui, parmi les titulaires d’une équipe européenne. Et je suis très sceptique quant à sa capacité à occuper le poste de piston côté droit (souvenons-nous de sa noyade face à Marcelo à Madrid en mars dernier).

 

Evidemment, il faut comprendre ce 4-4-2 dans l'esprit de Garde avec Gourcuff positionné plus haut que ne l’est Kallström, donc avec un milieu en étoile, ce qui permettra de gommer cet alignement horrible d’un autre temps (en phase offensive), tellement lisible pour les adversaires, et d’éviter à Lisandro de venir chercher les ballons à 45 mètres des filets adverses…

 

 

  • Lisandro ne peut pas tout faire

 

Il est le seul joueur de champ de classe internationale de son équipe. Il souffre le martyr devant l’incapacité de ses coéquipiers à construire le jeu. Alors il « décroche »… Dans un schéma en 4-4-2, cela n’a rien d’incohérent, cela peut même faire partie des consignes de son coach. Mais ce soir, l’image était trop caricaturale.

 

Lisandro doit comprendre qu’il ne peut pas toujours tout faire, qu’il doit conserver suffisamment de forces pour ne pas rater ensuite, dans la zone de vérité, des occasions qu’un joueur de son niveau ne manque pas habituellement. Je ne parle pas là bien sûr des poteaux du début de match, trouvés sur deux actions magnifiques (j’ai adoré cette vista de la tête entre les deux grands défenseurs centraux) mais des deux autres (une par mi-temps), trop bien cadrées sur un gardien par ailleurs béni des dieux.

 

Pour me faire mentir, et parce qu’il est déjà très affûté, Licha a dû pourtant tout faire. Encore une fois. A l’origine de l’action égalisatrice (quel contrôle !), c’est encore sa tête, superbe, qui a sauvé l’OL et son entraineur d’une première migraine. Mais l’argentin ne pourra pas donner autant de sa personne toute la saison.

 

Intelligemment, Rémi Garde lui a confié le brassard de capitaine, en l’absence de Cris. Il faut y voir plus qu’un signe de confiance. C’est un moyen, aussi, de le responsabiliser un peu plus sur son influence au sein de son équipe et, s’il n’en était déjà convaincu, de l’obligation qui lui est conférée de tirer ses coéquipiers vers le haut.

 

 

  • Le péril russe

 

Difficile de situer précisément le niveau du Rubin Kazan cette saison. C’est bien le problème, mais nous seront vite fixés. Vainqueurs à Kiev 2-0, les russes avaient plié le tour précédent dès le match aller. Et chacun se souviendra que le grand Barça lui-même a sacrément galéré, deux fois en deux ans, face à cette équipe.

 

Mardi, l’Olympique Lyonnais joue gros, quand bien même son président a annoncé qu’une élimination n’aurait rien de catastrophique. Tout de même, elle marquerait un recul et la quête de l’Europa League qui s’en suivrait, avec dans le dos une étiquette de prétendant sérieux au trophée, serait bien longue à dessiner et à entrainer suiveurs et supporters.

 

Les lyonnais ont donc trois jours pour hausser leur niveau de jeu. Je n’ai aucun doute sur ce point, l’OL ayant un vécu européen trop conséquent pour rater le rendez-vous. En revanche, il faut douter de sa capacité à tenir le choc pendant 90 minutes. Physiquement, les traces de la débauche d’énergie de ce soir, pour ne récolter au final qu’un misérable point, devraient se faire sentir.

 

Comme souvent à ce niveau, les occasions ne feront rares. Si les poteaux pouvaient aussi se faire oublier…

 

 

Charelca

charelca@live.fr

 

 

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 17:21

 

REMI-GARDE-1989-1990.JPG 

 

Pour la première fois du 21ème siècle, l’Olympique lyonnais ne figurera pas dans le tiercé de tête au petit jeu des pronostics sur le classement en fin de saison de Ligue 1, dont l'exercice 2011-2012 démarre ce soir.

Marseille, toujors aussi sûr de sa force, Paris, version micro-galactique, et le LOSC, champion en titre, partiront avec un net avantage, au regard de la tendance esquissée depuis trois ans (OM et Lille) et d’un mercato estival de feu (explosif ?) du PSG.

Une chance, certainement, pour le nouvel entraineur des Gones, Rémi Garde, l’enfant du pays…

 

 

 

 

Il faut s’y faire. Surtout lorsqu’on est lyonnais. L’OL n’est plus l’ogre domestique qui a régné pendant près d’une décennie sur notre championnat. Tant mieux, c‘est clair, pour l’intérêt de celui-ci, qui fut éteint, certaines années, dès avant l’hiver…

 

L’hallucinante performance du septennat lyonnais sur le toit de la Ligue 1 (rappelons que Bordeaux et Marseille n’ont pas su ne serait-ce que bisser depuis) aurait pu déboucher, à son terme, sur une gigantesque dégringolade. C’est arrivé aux plus grands clubs européens, à commencer par ceux de l’Hexagone, Saint-Etienne et Marseille en têtes. Mais plus de vingt ans de fiabilité et de cohérence dans la gouvernance du plus grand président de club français de l’ère moderne l’en ont préservé.

 

Jean-Michel Aulas n’étant pas un surhomme, il commet, comme tout à chacun, des erreurs. Fréquemment de communication pour certains (cela reste d’ailleurs souvent très discutable), mais l’important est ailleurs. En offrant un pont d’or à Claude Puel, le président lyonnais, obnubilé par sa quête (folle mais légitime et logique dès lors que l’homme reste un bâtisseur) de la Coupe aux grandes oreilles, a négligé une hypothèse, oubliée depuis 2001 : celle de ne pas gagner un trophée.

 

L’OL d’Alain Perrin n’avait, sur le plan du jeu, rien de séduisant, c’est un doux euphémisme. Il fut pourtant, dans une forme d’apothéose, celui qui offrit au public lyonnais son premier doublé (avec sa 4ème Coupe de France, si chère à Bernard Lacombe, 35 ans après la précédente). La suite ne fut pas infâmante, loin de là, puisque l’OL, pendant trois ans, s’est maintenu dans le tiercé de tête de Ligue 1 et a décroché sa première place en demi-finale de Ligue des Champions.

 

Mais l’exigence de résultats qui accompagne le quotidien d’un club qui se veut un cador européen ne peut se satisfaire des accessits. Et si le Lyon de Claude Puel n’a rien gagné, il a surtout montré les limites d’une forme de sur-recrutement, au mépris d’une politique qui posa les fondations de l’empire rhodanien. En clair, que Puel ait pu vérifier sur sa personne l’application du célèbre principe de Peter ne doit en rien dédouaner le président lyonnais d’achats totalement rocambolesques, le conduisant aujourd’hui à une austérité d’une rassérénante brutalité.

 

Car s’il peut commettre des erreurs, JMA sait aussi compter. Et comme il ne mettra jamais en péril l’équilibre économique de son jouet, il a décidé d’arrêter les frais. Au sens propre, même si le licenciement de Claude Puel lui coûtera un bras, voire un bras et demi suivant la décision définitive des Prud’hommes.

 

Dans ces conditions, le choix de confier les rênes de l’équipe fanion à Rémi Garde est d’une implacable logique. Un choix intelligent car après une année inhabituellement tendue avec ses supporters, nul doute que cette décision était celle souhaitée par tous les amoureux du club.

 

A Lyon, les jeunes quadras qui ont agité leur drapeau au cœur de la tribune Jean-Bouin se souviennent tous de Rémi Garde. Le capitaine lyonnais et son numéro 14, qui passa du jour au lendemain de milieu de terrain à libéro, comme on change de chemise le matin, était adoré du public lyonnais. Et pas seulement pour son talent, qui lui permit de devenir international sous l’ère fugace du Platini sélectionneur des Bleus.

 

Comme Laurent Fournier un peu plus tôt, comme Florian Maurice un peu plus tard, ce pur gone symbolisait l’esprit d’un club tourné vers la formation, qui en fit le modèle à suivre sur le plan national dans les années 1990. Le départ de Garde en tant que joueur pour Strasbourg fut un vrai crève-cœur, l’annonce de son retour dix ans plus tard en tant que dirigeant un grand bonheur.

 

C’est que celui qui fut le premier joueur non britannique à porter le brassard des Gunners, quand Arsenal dominait encore le championnat Outre-Manche (tout de même), a l’esprit-club. Et l’enfant de L’Arbresle sait bien ce qu’il doit à l’Olympique lyonnais, qui a toujours cru en lui malgré (si ma mémoire est bonne) la rupture successive des ligaments croisés de ses deux genoux, à l’heure où la concurrence pour devenir professionnel s’avère féroce.

 

Il y avait dans tout ce que faisait Garde un peu plus de talent que chez tous ses coéquipiers de l’époque (excepté, peut-être, Franck Gava, qu’il croisa lors de sa dernière saison lyonnaise, en 1992-1993). Mais il y avait tant d’autres choses : l’exemplarité hors et sur le terrain, la droiture, le fair-play, la sagesse. Sans compter une qualité essentielle : l’intelligence. Celle que Wenger, Platini et tous ceux qui l’ont géré ont reconnu.

 

Et on touche là un des points sans doute négligés par les dirigeants lyonnais dans sa politique de recrutement ces cinq dernières années. Nul besoin en effet de tests psychotechniques pour se rendre compte que l’OL a parfois tout misé sur le talent, ou présumé talent, de certaines de ses recrues, occultant leurs valeurs humaines et leur intelligence. C’est une erreur grave, peu discutée dans la presse car forcément subjective (on est tous le con d’un autre, c’est bien connu), mais qui paraît pourtant aujourd’hui lourde de conséquences.

 

Garde a donc récupéré un groupe malade et son premier travail est de le soigner. Un seul remède : l’esprit de groupe, l’ambiance du vestiaire. Bien sûr, les résultats, s’ils sont bons, accéléreront le processus de guérison, mais ce n’est pas le critère déterminant. Or ce ciment social, si bien décrit par Onesta et ses Experts, semble avoir pris, cet été, du côté de Tola Vologe. C’est du moins ce qu’annoncent haut et fort les joueurs. C’est aussi la première victoire de Rémi Garde.

 

Maintenant, le chantier reste immense. Exsangue comme jamais économiquement, l’OL n’a plus deux équipes d’internationaux à présenter. Tant mieux : Garde pourra lancer des jeunes. Il se souviendra que Bruno N’Gotty, son partenaire d’une charnière centrale que n’aurait pas renié la paire Cris-Caçapa, démarra en pro’ à 16 ans, que Genesio et Roche, aujourd’hui à ses côtés, mais aussi Maurice, Giuly, Kanouté, Malbranque et tant d‘autres ont été lancés à un âge où la loi vous autorise juste à passer le permis. Sans compter le diamant, le meilleur joueur français du moment, aujourd’hui avant-centre du plus grand club au monde.

 

Il se souviendra aussi que l’OL a préféré engraisser les Dogues lillois de plus de 30 millions d’euros en achetant d’abord Keita, plutôt que de croire que Rémy pouvait être le digne héritier de Govou, puis en recrutant Bastos, alors qu’il aurait peut-être suffi de miser deux saisons plus tôt sur l’éclosion de Mounier pour succéder à Malouda.

 

Retrouver les valeurs du club, faire confiance aux jeunes (Grenier et Pied notamment), tel sera donc le crédo pour cette saison. Sera-ce suffisant pour gêner Lille, Paris et Marseille ? Peut-être, car le onze de départ aura tout de même fière allure, avec Lloris et Lisandro en leaders.

 

Dans ce onze-là, il faut bien sûr compter Gourcuff, dont la remise en selle sera le deuxième défi de Rémi Garde. Inexistant depuis un an et demi, l’ancien milanais doit une revanche. Au public lyonnais, à ses dirigeants, à Laurent Blanc, à lui-même, aussi.

 

Cet esprit de revanche peut être généralisé à tout un groupe, régulièrement raillé la saison dernière (à juste titre sur le plan du jeu) mais qui sait qu’il vaut beaucoup mieux. Car si en jouant mal et dans un climat général délétère, une équipe termine troisième, qu’en sera-t-il si elle joue mieux et dans une bonne ambiance ? Alors oui, certes, Lyon aborde cette saison avec modestie. Mais Garde à lui.

 

 

Le prono’ de Charelca

 

En championnat, l’OL devrait accrocher le podium, en partant du principe que l’un des trois favoris présumés a des raisons objectives de ne pas tenir la distance.

L’OM doit absolument atteindre les 1/8ème de finale de la Ligue des champions et sera donc focalisé, plus encore que les saisons précédentes, sur ses rendez-vous de milieu de semaine.

Le pari qatari du PSG à 82 millions d’euros est merveilleux mais il reste un pari, donc, par définition, soumis à aléas : adaptation des nouveaux joueurs (les trois-quarts de l’équipe-type, rien que ça), création d’un esprit de groupe, gestion des égos, sans compter la capacité de Kombouaré à gérer un tel effectif.

Quant au LOSC, il doit digérer son nouveau statut, en même temps que le départ de Gervinho, le meilleur joueur de la saison dernière, par ailleurs inexplicablement oublié dans la liste des nominés à l’Oscar du même nom.

 

En ce qui concerne la Ligue des Champions, l’affaire semble mal engagée dès après le tirage au sort. Le Rubin Kazan, s’il pointe à la 4ème place à mi-championnat russe, est aussi celui qui a, l'Inter Milan mis à part, le plus inquiété le grand Barça ces deux dernières années.

Là non plus, Lyon, bien que tête de série dans ce tour préliminaire, ne partira pas forcément favori. En cas d’élimination, le club lyonnais recherchera clairement sa première finale européenne (chez les garçons…) avec l’Europa League. Un objectif à la mesure de cet OL-là. Pas moins ambitieux, juste réaliste.

Mais on n'en est pas encore là et une douzième participation consécutive dans la Cour des grands a de quoi faire saliver. Vieux et jeunes réunis. 

 

Charelca

charelca@live.fr

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  • Charelca, bientôt quadra, amoureux du foot et de sa dramaturgie unique. Enfant de Séville, fan de Platoche, il n'y a qu'une place pour un club dans mon coeur. En revanche, l'esprit est ouvert pour accueillir avec bonheur tous les passionnés.
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